Bois dormant : et je m’autorise à poser le lien avec « Nuit ouvrante » d’Etienne Martin.
Les bois poncés et les tissus roulés, posés au sol, pourront, dans leur succession, dérouler une histoire, les histoires, tant chacun d’eux contient ce qui le déborde. Ils ouvrent et renferment. Morceaux magiques changés d’état par le geste qui les amène/ramène sous nos yeux. Ils se dérobent alors et s’émancipent -à nouveau quelque chose- dans la forme, les couleurs, les bouts d’images, dans un (quand même) paisible, comme un piège posé à notre panique.
Ils sont la lisière.
Mars 2019
Anne Pons